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À propos
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Luma Days #3
ENSEMBLE, une déclaration d’interdépendance
22 – 25 mai 2019
La Mécanique Générale &
La Grande Halle, Parc des Ateliers
22 – 25 mai 2019
La Mécanique Générale &
La Grande Halle, Parc des Ateliers
Comme chaque printemps depuis 2017, les Luma Days offrent un programme de formations et d’informations continues sur l’art, la société, le patrimoine et la culture destiné à tous les publics.
Nous traversons une zone de turbulences où les hommes, devenus insignifiants ou impuissants devant des hyper-structures de gouvernance, des entreprises dématérialisées et l’urgence d’un futur reconnecté avec notre planète, sont trop souvent isolés les uns des autres. À l’heure de ces transformations mondiales, et malgré une capacité de mobilisation instantanée de l’individu, les concepts du » vivre ensemble » et du » travailler ensemble » semblent souvent hors d’atteinte. Sont-ils devenus des utopies ? Nous pensons que c’est dans l’action collective que des solutions peuvent émerger et avons décidé, pour cette troisième édition des Luma Days, d’explorer le concept d’interdépendance sous des angles nouveaux.
La première » déclaration d’interdépendance » apparaît en 1944 avec les écrits du philosophe et historien américain Will Durant, auteur du premier manifeste qui revendique les principes d’égalité et de liberté des Hommes comme vecteurs d’harmonie. Au fil du temps, les notions d’éthique et d’écologie sont venues nourrir et densifier la portée de l’interdépendance qui ne se limite plus aux rapports d’homme à homme mais de l’Homme au monde, par la prise en compte des répercussions directes de ses actions sur l’environnement.
L’école est le premier lieu d’initiation au » vivre ensemble » et symbolise par la transmission ce rapport d’interdépendance. Les Luma Days #3 réamorcent une réflexion dans la continuité des idées abordées par le Core Group depuis 2007 et donnent une place importante à l’éducation sous toutes ses formes. Comment peut-on questionner et redéfinir des modèles éducatifs, du musée encyclopédique au laboratoire en passant par l’atelier et l’école ? Une institution culturelle peut-elle devenir un lieu audacieux où chacun peut exprimer et partager ses connaissances, faire part de son ignorance, son expérience et sa curiosité ? C’est dans une exposition consacrée à ce sujet – A School of Schools : apprendre par le design, produite pour la 4ème Biennale d’Istanbul (2018) et Z33 sous l’égide de Jan Boelen, que les conférences et ateliers se déroulent cette année.
Nous montrons également la première partie du travail de recherche produit avec les étudiants de la Graduate School of Design (GSD) de Harvard dans le cadre d’un partenariat de trois ans avec Luma. Une installation inédite Regenerative Empathy montre, en présence des Professeurs pendant toute la semaine, les premières contributions consacrées au paysage et à l’écosystème de Camargue et de Méditerranée.
Dans ce même esprit, dans la Grande Halle, a lieu la restitution du programme pédagogique réalisé tout au long de l’année scolaire 2018 – 2019 avec plus de 300 élèves arlésiens. Un concert du Conservatoire du Pays d’Arles joué par deux écoles primaires voisines réunies en un ensemble orchestral sous la direction artistique de Raphaël Imbert, viendra célébrer ce moment. La semaine sera également rythmée par les conférences consacrées au patrimoine organisées par le SIPPA (Symposium international des professionnels du patrimoine à Arles) ainsi que par deux journées professionnelles organisées autour de l’interdépendance dans leurs domaines respectifs, par l’UPE13, l’Union pour les entreprises des Bouches du Rhône, et par l’ACCM, la communauté d’agglomération Arles Crau Camargue Montagnette.
Cette troisième édition donne comme tous les ans le coup d’envoi de notre programme d’été. En avant-première durant les Luma Days, Enclosure de Rachel Rose, jeune artiste américaine présentée pour la première fois en France, est une co-production de Luma et du Park Avenue Armory de New York. Présentée sur écran holographique conçu spécialement pour l’installation, Enclosure est une vidéo immersive contant l’histoire d’agriculteurs anglais spoliés de leurs terres au XVIIème siècle.
À une année de l’ouverture complète de Luma Arles, le Parc des Ateliers est plus que jamais un lieu convergence et de décloisonnement qui permet à chacun d’exprimer, d’agir et de contribuer à des enjeux qui nous concernent tous. L’interdépendance se mesure autant à l’échelle de l’individu, ou d’une ville à taille humaine comme Arles, qu’à une dimension globale. Elle s’exprime avec vigueur dans l’action pour la création, l’environnement, les droits de l’homme et l’éducation, qui sont les valeurs cultivées par Luma.
Je remercie chaleureusement tous les participants venus du territoire et du monde entier pour réfléchir avec nous à Arles et continuer ensemble, autour de la thématique de l’interdépendance, une belle et précieuse dynamique.
Maja Hoffmann
Fondatrice et Présidente de la Fondation Luma et Luma Arles
Programme
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Intervenants
Maja Hoffmann
Atelier Luma
Etel Adnan
Sina Araghi
Armand Arnal
Anita Berrizbeitia
Jan Boelen
Dan Borelli
Mustapha Bouhayati
Julie Boukobza
Mohamed Bourouissa
Nicolas Bourriaud
Alexandre Cadain
Anya Daly
Farrokh Derakhshani
Jean–Claude Duclos
Olafur Eliasson
Tony Elieh
Maria Finders
Roberto Flore
Teresa Galí-Izard
Jon Gray
André Hoffmann
Hadeel Ibrahim
Uzodinma Iweala
Erling Kagge
Kiluanji Kia Henda
Katell Le Goulven
Henri Maquet
Julia Marchand
Philippe Mercier
Baptiste Morizot
Evgeny Morozov
Mohsen Mostafavi
Hans Ulrich Obrist
Vassilis Oikonomopoulos
Philippe Parreno
Yuri Pattison
Bernard Picon
Paul B. Preciado
Rachel Rose
Christopher Roth
Youmna Saba
Eric Schlosser
Richard Sennett
Marianna Simnett
Bas Smets
Bernard Stiegler
Francesca Thyssen-Bornemisza
Renzo Wieder
Estelle Zhong Mengual
À voir
Parc des Ateliers
A School of Schools : apprendre par le design
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La Mécanique Générale, Parc des Ateliers
À l’occasion de la 3e édition des Luma Days, la Fondation Luma présente le programme invité A School of Schools : apprendre par le design. Présentée en 2018 pour la 4e Biennale de design d’Istanbul, l’exposition A School of Schools : apprendre par le design met en lumière différentes stratégies de design pour l’apprentissage, et réciproquement, différentes stratégies d’apprentissage pour le design.
Les clefs pour répondre au sentiment permanent de crise globale ne sont pas à rechercher dans les modèles pédagogiques éculés. La logique ancienne de l’abondance matérielle et de la rareté de l’information est aujourd’hui inversée, et de nouvelles idées et connaissances sont nécessaires pour faire face aux complexités contemporaines. Pour cela, il faut nous libérer des idées préconçues que l’on nous a enseignées. Ne pas savoir est le premier pas vers l’apprentissage.
L’exposition est organisée sous le commissariat de Jan Boelen – directeur artistique et co- fondateur du programme de recherche Atelier Luma –, Nadine Botha et Vera Sacchetti. Rassemblant le travail de plus de 90 participants internationaux issus de disciplines variées, l’exposition est présentée à Arles dans une composition sur mesure qui invite à explorer le thème de recherche des Luma Days #3 : Ensemble, une déclaration d’interdépendance.
L’exposition mettra également en évidence les pratiques développées par Atelier Luma en termes de design et d’impact social, et présentera les premières contributions de la Harvard Graduate School of Design (GSD) formulées dans le cadre du partenariat de trois ans liant l’Université à Luma. Amorcé à l’été 2018, Harvard GSD et Luma ont mis en place une série de séminaires de recherche consacrés au paysage et à l’écosystème de la Camargue, sous la direction du Doyen de l’École de Design et d’Architecture de Harvard, Mohsen Mostafavi, et des professeurs Anita Berrizbeitia et Teresa Galí-Izard. Les résultats des recherches menées avec les étudiants feront l’objet d’une restitution inédite sous forme d’installation, Regenerative Empathy, présentée dans le cadre d’A School of Schools : apprendre par le design.
Un lieu d’échange pour l’apprentissage et l’interdépendance
L’éducation est le plus puissant contexte d’interdépendance. A School of Schools : apprendre par le design est un ensemble de formats pédagogiques dynamiques qui encouragent la production créative, la collaboration durable et les liens sociaux. Une exposition peut-elle questionner et redéfinir des modèles éducatifs qui ont fait leurs preuves – du musée encyclopédique au laboratoire en passant par l’atelier et l’école – créant ainsi le cadre d’un dialogue et d’un design porteurs de sens ? Une institution culturelle peut-elle devenir un lieu audacieux où chacun peut exprimer et partager ses connaissances, son ignorance, son expérience et sa curiosité ?
Pensée à l’origine comme une salle de classe et une plateforme éducative ad hoc, cette exposition devient, pendant quatre semaines à Arles, un laboratoire éphémère et un poste d’observation pour l’horizon 2030. À travers six thèmes – Défaire l’école, École des courants, École de la Terre, École des échelles, École du temps et École de la digestion – elle envisage ainsi le milieu éducatif comme un lieu propice à l’émancipation, la réflexion, le partage et l’engagement, en apportant des réponses conceptuelles aux préoccupations globales récentes. Ces approches font écho au programme de Luma Arles et vont inspirer un mois de dialogue et d’échanges, créant ainsi un espace privilégié où appréhender des futurs souhaitables.
Participants
Åbäke / Maki Suzuki (GB/FR)
Alix Gallet (FR)
Ana Peñalba (ES)
Andrea Karch (DE)
Aslı Çiçek (TR)
Atelier Luma Algae Lab (FR)
Bogomir Doringer (RS)
Bora Hong (DE)
Camilo Oliveira (BR)
Can Altay (TR)
Cansu Cürgen and Avşar Gürpınar (TR)
Carlos Monleón (ES/GB)
Chick Strand (US) CMP OFFICE (GB)
Commonplace Studio (NL)
Danilo Correale (IT/US)
Demystification Committee (UK)
Disarming Design from Palestine (PAL/NL)
Eat Art Collective (NL)
Ebru Kurbak (TR)
ECAL x MacGuffin Magazine (NL)
Ecole Mondiale (BE)
Emelie Röndahl (SE)
Ersin Altın, Burçak Özlüdil, Augustus Wendell, Amy K Hoover (TR/US)
Fahmy Shahin (EG)
Farzin Lotfi-Jam and Mark Wasiuta (US)
Fictional Journal Collective (IT)
Gamze Gündüz, Güher Tan & Tangör Tan (TR)
Gökhan Mura (TR)
Human Rights Foundation (US)
Jamie Allen (GB)
Janna Ullrich (DE/NL)
Jenna Sutela (FI/DE)
João Roxo (MZ/NL)
Jørgen Leth (DK)
Judith Seng (DE/SE)
Juliette Pepin (FR)
Jurgen Bey (NL)
Kerim Bayer (TR)
Legrand Jäger (GB/DE)
LIFEPATCH (ID)
Lukas Engelhardt (NL)
Lukas Wegwerth (DE)
Mae-ling Lokko (GH/US)
Mark Henning (NL/ZA)
Mary Ponomareva (NL/RU) Medexpress
Meeus van Dis (NL)
N55 (DK)
Navine G. Khan-Dossos (GB/GR)
Nelly Ben Hayoun (FR)
New South (FR)
Noortje Van Eekelen (NL)
Nur Horsanalı (TR/FI)
Pedro Neves Marques (PT/US)
Peter Zin (NL/PT)
Pınar Yoldaş (TR/US)
Possible Bodies Collective (ES/NL/BE)
Selim Süme (TR)
Simone Niquille (NL)
Sissel Marie Tonn (DK)
SO?, Sevince Bayrak, Oral Göktaş and collaborators (TR)
Studio Makkink & Bey, and contributors (NL)
SulSolSal (NL/ZA/BR)
Teis De Greve (BE)
Theo Deutinger (AT/NL)
Alix Gallet (FR)
Ana Peñalba (ES)
Andrea Karch (DE)
Aslı Çiçek (TR)
Atelier Luma Algae Lab (FR)
Bogomir Doringer (RS)
Bora Hong (DE)
Camilo Oliveira (BR)
Can Altay (TR)
Cansu Cürgen and Avşar Gürpınar (TR)
Carlos Monleón (ES/GB)
Chick Strand (US) CMP OFFICE (GB)
Commonplace Studio (NL)
Danilo Correale (IT/US)
Demystification Committee (UK)
Disarming Design from Palestine (PAL/NL)
Eat Art Collective (NL)
Ebru Kurbak (TR)
ECAL x MacGuffin Magazine (NL)
Ecole Mondiale (BE)
Emelie Röndahl (SE)
Ersin Altın, Burçak Özlüdil, Augustus Wendell, Amy K Hoover (TR/US)
Fahmy Shahin (EG)
Farzin Lotfi-Jam and Mark Wasiuta (US)
Fictional Journal Collective (IT)
Gamze Gündüz, Güher Tan & Tangör Tan (TR)
Gökhan Mura (TR)
Human Rights Foundation (US)
Jamie Allen (GB)
Janna Ullrich (DE/NL)
Jenna Sutela (FI/DE)
João Roxo (MZ/NL)
Jørgen Leth (DK)
Judith Seng (DE/SE)
Juliette Pepin (FR)
Jurgen Bey (NL)
Kerim Bayer (TR)
Legrand Jäger (GB/DE)
LIFEPATCH (ID)
Lukas Engelhardt (NL)
Lukas Wegwerth (DE)
Mae-ling Lokko (GH/US)
Mark Henning (NL/ZA)
Mary Ponomareva (NL/RU) Medexpress
Meeus van Dis (NL)
N55 (DK)
Navine G. Khan-Dossos (GB/GR)
Nelly Ben Hayoun (FR)
New South (FR)
Noortje Van Eekelen (NL)
Nur Horsanalı (TR/FI)
Pedro Neves Marques (PT/US)
Peter Zin (NL/PT)
Pınar Yoldaş (TR/US)
Possible Bodies Collective (ES/NL/BE)
Selim Süme (TR)
Simone Niquille (NL)
Sissel Marie Tonn (DK)
SO?, Sevince Bayrak, Oral Göktaş and collaborators (TR)
Studio Makkink & Bey, and contributors (NL)
SulSolSal (NL/ZA/BR)
Teis De Greve (BE)
Theo Deutinger (AT/NL)
Rachel Rose, Enclosure
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Credit photo : © Courtesy of the Artist, Pilar Corrias Gallery, London and Govin Brown’s entreprise, New York/Rome
La Grande Halle, Parc des Ateliers
Preview : 23 – 26 mai 2019
Le coup d’envoi de la saison artistique estivale sera donné par Enclosure, la nouvelle installation vidéo de Rachel Rose.
Présenté sur écran holographique conçu spécialement pour l’installation, Enclosure conte l’histoire étonnante d’un vol qui se déroule dans le monde agraire anglais du XVIIe siècle, une période de transformation économique, environnementale et sociale radicale. Les contemporains de cette période furent privés de leurs droits, faisant ainsi face à un futur incertain marqué par la peur et le vol. Le film fait écho à des problématiques actuelles : mondialisation, rétrécissement de l’espace public, dégradations environnementales, causes multiples de migration, et démagogie. Inspiré par les thèmes visuels et historiques du dernier film de Rose, Wil-o-Wisp (Le Feu follet, 2018), la somptueuse photographie d’Enclosure s’ancre dans le jeu des acteurs en costume d’époque, dont l’histoire s’écrit sur la toile de fond - politique ou sociale - du mouvement de l’Enclosure - marqué par la privatisation à grande échelle d’espaces collectifs qui transforma l’Angleterre féodale en société capitaliste.
Le film suit The Famlee, une bande d’escrocs dirigée par Jaccko, alchimiste et arnaqueur en chef. The Famlee exploite les espoirs et les peurs suscités par l’Enclosure et convainc les fermiers de leur vendre leurs terres pour trois fois rien en échange d'une monnaie nouvellement créée. Jaccko a maintenant presque assez d'argent pour atteindre son but ultime : s’offrir un blason. Recent, la jeune adolescente de la bande, est essentielle à Jaccko puisqu’elle est chargée de s’imprégner des comportements et des moyens de subsistance de ses cibles et de sceller les accords. L’histoire débute lors du dernier vol. Sous un mystérieux orbe noir, dont l’aura gorgée d’encre et la présence surnaturelle signalent une grande éruption cosmique, Enclosure est ponctuée d’un ensemble de méditations imaginaires inspirées de la perception de la nature de l’époque : animaux sauvages tapis à l’orée du bois, poissons haletants arrachés à la rivière ou champignons phosphorescents et sinistres brillants dans le silence de la nuit. De telles scènes transportent le spectateur à l’aube de l’ère moderne, mettant ainsi en lumière la dimension fantastique du quotidien.
Histoire captivante de folie et de sorcellerie, portée par une intrigue astucieuse, Enclosure vient étoffer la production lyrique de Rose, qui allie souvent de gros plans d’images abstraites à une cinématographie exigeante et une bande-son originale. Nourries par son amour pour l’art et la poésie, les méthodes de recherche rigoureuses de Rose confèrent à Enclosure et ses autres films une sensualité qui transporte le spectateur dans un nouveau monde où la magie côtoie la raison. Le film rappelle au spectateur le potentiel de cette magie et l’invite à interroger l’impact de ce moment préindustriel sur notre monde moderne.
Un catalogue d’exposition bilingue (français-anglais) comprenant trois textes inédits d’Éric Fassin, Maxime Boidy et Elvia Wilk sera également édité à l’occasion de la présentation d’Enclosure à Arles.
Enclosure a été commandé conjointement par La Fondation Luma et Park Avenue Armory, New York. Enclosure sera exposé en 2020 au Park Avenue Armory, à New York.
Cette exposition est organisée par Luma Arles, au Parc des Ateliers, avec le soutien de Parfums Christian Dior.
Biographie – Rachel Rose
Rachel Rose a récemment réalisé Wil-o-Wisp (2018), commandé et acquis conjointement par le Philadelphia Museum of Art et la Fondazione Sandretto Re Rebaudengo ; Everything and More (2015), présenté au Whitney Museum of American Art de New York et Palisades (2015), présenté à la Serpentine Sackler Gallery, à Londres, en 2014. Cette oeuvre a reçu le Frieze Artist Award en 2015. Aux côtés d’expositions personnelles au Serralves Museum of Contemporary Art, à Porto, et à la Kunsthaus Bregenz, à Bregenz, en Autriche, le travail de l’artiste a été exposé au Carnegie International, en 2018, à la Biennale de Venise, et dans le cadre de nombreuses expositions de groupe. Rachel Rose est représentée par la Galerie Pilar Corrias, à Londres, et Gavin Brown’s enterprise, à New York et Rome.
Reconnue comme l’une des artistes les plus créatives et visuellement expérimentales de sa génération, le travail de Rachel Rose (née en 1986, vit et travaille à New York) se caractérise par des installations vidéo pleines de sensualité, qui mêlent images animées et son. Après une formation en peinture abstraite, Rose a puisé son inspiration dans le film documentaire et s’est tournée vers la vidéo, son médium de prédilection. Ses dernières installations in situ, saluées par la critique, sont inspirées par les techniques propres au cinéma expérimental, notamment les techniques de réutilisation de matériaux vidéo ou d’originaux, ou de montage lyrique.
Rachel Rose a récemment réalisé Wil-o-Wisp (2018), commandé et acquis conjointement par le Philadelphia Museum of Art et la Fondazione Sandretto Re Rebaudengo ; Everything and More (2015), présenté au Whitney Museum of American Art de New York et Palisades (2015), présenté à la Serpentine Sackler Gallery, à Londres, en 2014. Cette oeuvre a reçu le Frieze Artist Award en 2015. Aux côtés d’expositions personnelles au Serralves Museum of Contemporary Art, à Porto, et à la Kunsthaus Bregenz, à Bregenz, en Autriche, le travail de l’artiste a été exposé au Carnegie International, en 2018, à la Biennale de Venise, et dans le cadre de nombreuses expositions de groupe. Rachel Rose est représentée par la Galerie Pilar Corrias, à Londres, et Gavin Brown’s enterprise, à New York et Rome.
Reconnue comme l’une des artistes les plus créatives et visuellement expérimentales de sa génération, le travail de Rachel Rose (née en 1986, vit et travaille à New York) se caractérise par des installations vidéo pleines de sensualité, qui mêlent images animées et son. Après une formation en peinture abstraite, Rose a puisé son inspiration dans le film documentaire et s’est tournée vers la vidéo, son médium de prédilection. Ses dernières installations in situ, saluées par la critique, sont inspirées par les techniques propres au cinéma expérimental, notamment les techniques de réutilisation de matériaux vidéo ou d’originaux, ou de montage lyrique.
Restitution du programme pédagogique
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Entrée de la Grande Halle, Parc des Ateliers
Restitution du programme pédagogique Luma Arles.
Les créations réalisées tout au long de l’année scolaire 2018 – 2019 par plus de 300 élèves arlésiens seront présentées dans la Grande Halle du 22 au 26 mai.
Depuis 2015, Luma Arles développe un programme pédagogique avec des écoles, collèges, lycées et centres de loisirs d’Arles. En quatre ans, plus de 1300 élèves ont participé à ces activités développées au Parc des Ateliers et dans les établissements scolaires de la ville.
Le projet Architecture et Paysage est un programme déployé à l’année qui invite les élèves à construire des maquettes grâce à la MaxiMalle, un outil pédagogique conçu spécifiquement pour guider les élèves. Au cœur de l’année scolaire, un artiste-intervenant accompagne les élèves à la production d’une œuvre dans les domaines de l’architecture, la photographie, l’art sonore… Cette année, ce sont 6 classes, soit près de 140 élèves qui ont pris part à ces activités éducatives et ludiques, inscrites dans le cadre du cahier ressource de la ville d’Arles et créées en étroite collaboration avec l’association Fræme, basée à Marseille.
Depuis novembre 2019, le projet Dans la Peau d’un Designer initie 150 enfants et adolescents au design à travers la création originale d’une collection d’objets souvenirs. Ces objets d’inspiration Camarguaise sont l’occasion pour ces jeunes arlésiens de questionner et détourner l’imagerie emblématique liée à leur ville et à leur quotidien, tout en explorant les problématiques environnementales. La collection d’objets sera exposée au sein d’une composition architectonique entièrement bâtie par les élèves issus de la filière Technicien en Chaudronnerie Industrielle du lycée Charles Privat d’Arles (Promotion Luma). Le projet Dans la Peau d’un Designer, déployé tout au long de l’année, est réalisé en collaboration avec Lucille Bouroullec, designer.
En parallèle de ces projets pédagogiques, de multiples activités spécifiquement pensées pour le jeune public sont proposées en lien avec les expositions présentées au Parc des Ateliers. À l’occasion de l’exposition Picture Industry, une histoire provisoire de l’image technique, 1844-2018 qui s’est tenue à l’automne 2018, trois ateliers autour de l’image ont été développés : plus de 200 enfants et adolescents sont venus dans un cadre scolaire ou familial pour porter un regard joueur et attentif sur l’exposition.
La restitution présentée dans la Grande Halle sous forme d’exposition est l’opportunité de découvrir et partager l’éventail des créations conçues cette année par de jeunes arlésiens de 6 à 18 ans !
L’orchestre des élèves de Mouleyrès/Griffeuille
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24 mai 2019
Cour des Forges, Parc des Ateliers
2 classes de CE2 des écoles primaires « Les Mouleyrès » et « Jules Vallès » à Arles réunies en un ensemble orchestral
En septembre 2018 le conservatoire de musique du pays d’Arles a proposé avec le soutien de la Fondation CLERIS à des enfants des écoles primaires « Les Mouleyrès » et « Jules Vallès » du quartier Mouleyrès/Griffeuille d’Arles la création d’un ensemble instrumental à vent et à cordes.
La participation à la vie de groupe et des valeurs telles que le partage, l’écoute, le respect mutuel et la solidarité sont au cœur de ce projet. Et le succès collectif doit également être la réussite de chacun.
Il comporte 4 volets :
• La découverte des instruments, du fonctionnement de l’orchestre et des œuvres
• La pratique instrumentale en orchestre dans le temps scolaire
• La rencontre avec des artistes et différents styles musicaux
• L’élaboration d’un répertoire original
La direction artistique est confiée à Raphael Imbert, saxophoniste et leader de la compagnie « Nine spirit » et Simon Sieger, Tromboniste, pianiste.
Un partenariat avec l'Orchestre Régional Avignon Provence et son chef invité Samuel Jean permet aux enfants de découvrir la musique classique.
Au rythme de 3 heures hebdomadaires nos jeunes musiciens, encadrés par 9 professeurs du conservatoire, découvrent la pratique instrumentale et le jeu collectif au travers du style répétitif américain (Steve Reich, Philip Glass, Terry Riley). Ce cadre esthétique permet en effet d’utiliser les éléments appris en atelier, de les mettre en forme dans une composition évolutive et aux élèves de prendre part à la composition. L’usage de la voix et des body-percussions viennent compléter les moyens instrumentaux.
Cet orchestre d'enfants n'a pas vocation à jouer de la musique enfantine. Bien au contraire, Il a vocation à interroger le regard que l'on porte sur la composition comme approche vivante de la musique, et par là à créer une musique originale, contemporaine et sincère.
Cour des Forges, Parc des Ateliers
Cet évènement est organisé par le Conservatiore de musique du Pays d’Arles avec le soutien de la Fondation CLERIS
Un orchestre à Mouleyrès/Griffeuille

Un orchestre à Mouleyrès/Griffeuille

2 classes de CE2 des écoles primaires « Les Mouleyrès » et « Jules Vallès » à Arles réunies en un ensemble orchestral
En septembre 2018 le conservatoire de musique du pays d’Arles a proposé avec le soutien de la Fondation CLERIS à des enfants des écoles primaires « Les Mouleyrès » et « Jules Vallès » du quartier Mouleyrès/Griffeuille d’Arles la création d’un ensemble instrumental à vent et à cordes.
La participation à la vie de groupe et des valeurs telles que le partage, l’écoute, le respect mutuel et la solidarité sont au cœur de ce projet. Et le succès collectif doit également être la réussite de chacun.
Il comporte 4 volets :
• La découverte des instruments, du fonctionnement de l’orchestre et des œuvres
• La pratique instrumentale en orchestre dans le temps scolaire
• La rencontre avec des artistes et différents styles musicaux
• L’élaboration d’un répertoire original
La direction artistique est confiée à Raphael Imbert, saxophoniste et leader de la compagnie « Nine spirit » et Simon Sieger, Tromboniste, pianiste.
Un partenariat avec l'Orchestre Régional Avignon Provence et son chef invité Samuel Jean permet aux enfants de découvrir la musique classique.
Au rythme de 3 heures hebdomadaires nos jeunes musiciens, encadrés par 9 professeurs du conservatoire, découvrent la pratique instrumentale et le jeu collectif au travers du style répétitif américain (Steve Reich, Philip Glass, Terry Riley). Ce cadre esthétique permet en effet d’utiliser les éléments appris en atelier, de les mettre en forme dans une composition évolutive et aux élèves de prendre part à la composition. L’usage de la voix et des body-percussions viennent compléter les moyens instrumentaux.
Cet orchestre d'enfants n'a pas vocation à jouer de la musique enfantine. Bien au contraire, Il a vocation à interroger le regard que l'on porte sur la composition comme approche vivante de la musique, et par là à créer une musique originale, contemporaine et sincère.
Autour des Luma Days

Bodega Du Palais
Neverending Feria
Le 23 mai 2019
Neverending Feria
Le 23 mai 2019

Exposition
Le Corridor
Réminiscences avec le peintre Sylvère et la sculpteure Sophie Lavaux
Jusqu'au 1er juin 2019
Le Corridor
Réminiscences avec le peintre Sylvère et la sculpteure Sophie Lavaux
Jusqu'au 1er juin 2019
Luma Night
SAMEDI 25 MAI
Cour des Forges, Parc des AteliersÀ partir de 18h
Soirée en collaboration avec le Cargo de Nuit et Les Suds, à Arles.
Entrée libre
Ce cycle de réflexion et d'intelligence collective s'achèvera en musique avec une soirée ouverte à tous.
DJ set - 18:00 et 20:30
NATTY HÔ
Passionné de créolité, ce DJ distille la bande-son 70's de l'île de La Réunion... Entre sonorités électriques et chants ancestraux des esclaves, cette fusion maloya est une transe animiste groovy ! Adepte exclusif du vinyle, défenseur d'une certaine idée du mix, farouchement indépendant, Natty Hô propose des sets variés, embrassant à la fois la musique électronique anglaise (jungle, drum'n'bass, 2-step, UK garage, grime)
et le groove international (reggae, soul, acid jazz, hip-hop, afro-cubain, tropical).Live - 19:00
La Dame Blanche
Avec son mélange explosif de hip hop, cumbia, dancehall, reggae, la chanteuse, flutiste et percussionniste cubaine La Dame Blanche, délivre un son puissant et irrésistible, où s'invitent les esprits. Derrière ce personnage, inspiré de légendes du monde entier, aussi présent dans la santeria cubaine, se révèle Yaite Ramos Rodriguez, fille de Jesus "Aguaje" Ramos, directeur artistique de l'Orquesta Buena Vista Social Club. DJ Set - 21:30
Clément Bazin

Crédit photo : Die Frau
Contact
Informations Pratiques





Horaires des Luma Days
Ouvert du mercredi au samedi de 10h à 19h
Dimanche de 11h-18h
Parc des Ateliers
45, chemin des Minimes
13200 Arles
Billetterie
L’accès aux événements est gratuit mais la réservation est conseillée en ligne et directement sur place.
Billetterie - Réservation : 04 90 47 76 17
Réserver une visite commentée
Eglise des Frères-Prêcheurs
INSIDE THE BELLY OF A WHALE
Dans le ventre de la baleine
REEVE SCHUMACHER
Du 1er mai au 1er Juin